Trop. Pas assez.
B. me dit que je ne devrais pas me reposer de la sorte sur ce que j'ai déjà fait. Arrêter de sortir mes cartes de visites à tout bout de champ. Produire de la nouveauté.
Je ne sais pas. Je n'ai pas l'impression de me reposer sur des lauriers (encore faudrait-il que j'en aie).
Mais.
J'ai plein de négas que je n'ai jamais exploité. Plein de séries non finalisées. Plein d'idées à concrétiser. Une échéance à venir. Des travaux pour des gens. Et pas de temps.
On dirait que la lourdeur des travaux passés empêche d'en travailler de nouveaux. A moins que ce ne soit l'obligation de produire pour exister qui enterre les images du passé.
Après tout, ce n'est qu'une éternelle et universelle ritournelle : le passé pèse sur l'avenir, l'avenir enterre le passé. Immobilisme ou consumérisme. Jolies perspectives.
Il faut que j'aille prendre l'air. Sérieusement. Et pas qu'une pause café.