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NébuleuSeV

15 septembre 2010

Retour de nuit...

...de Saint-Cyprien à Jeanne d'Arc...

une expo
un jus d'orange
un ascenseur
manifesto
des expos
un cadeau
le pont
une pause biberon
sur le parvis de saint sernin : de la capoiera
puis un gars bourré, qui fait des exercices d'expression corporelle
et 3 messieurs qui devisent sur un banc
un kilomètre
un bain

un moment de calme

...

une proposition...

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23 février 2010

Il y a

Il y a un truc au fond de moi.
Un truc qui fait des vagues, des bosses, qui fait pousser des montagnes.

Un machin indescriptible, terriblement présent, mais toujours pas là.

J'ai un truc au fond de moi.
Un truc qui pousse, qui prend bien son temps
- et le mien.

Il renvoie mes riens au néant, proclame haut et fort sa puissance à mon corps perdu, me promet ses merveilles et me mène en bateau - galère ou gondole selon son bon vouloir bien sûr.

Et moi, et moi,
je n'ai plus qu'à me regarder le nombril en face,
l'observer enfler, gonfler, jouer à la baudruche, rattraper les baleines.
Je finirai les yeux embrumés, les cordes vocales fatiguées, j'écouterai mes pleurs se confondre aux siens.

On sera bien.

10 mars 2009

Colomiers. Lycee International.

Parfois, pour rentrer du travail je prends le train.
Colomiers. Lycee International.
Je prends le train, juste à côté de la maison de retraite.
Je revois la fenêtre de ma grand-mère.
Parfois, pour rentrer du travail je prends le train.
C'est drôle le parc de la maison de retraite.
C'est drôle ce parc est tout petit.
Colomiers. Lycee International.
Je revois ma grand-mère. Dans sa chambre.
Sa fenêtre, sa chambre, ses affaires, son lit, ses mains.
Et ce parc, il est vraiment petit derrière ses grillages.
Parfois, pour rentrer du travail je prends le train.
Colomiers. Lycee International.
Retard prévu : 5 minutes environ.
Ma grand-mère n'est plus dans sa chambre.
Dans sa petite chambre, ma petite grand-mère,
que ne n'ai jamais promenée dans ce trop petit parc.
Colomiers. Lycee International.
Parfois, pour rentrer du travail je prends le train.

25 février 2009

des choses simples ?

Rentrer chez soi, se faire chauffer un thé et lire une bd... des fois ce genre de choses (relativement simples...) fait l'effet d'un lointain ideal, proche de l'utopie inatteignable, alors toute la journée des gens bien-dans-leurs-chemises essaient de faire penser que l'essentiel n'est pas là...

D'ailleurs, je ne porte jamais de chemises.

19 février 2009

la page blanche...

... c'est terrible.

Pourtant rien de bien inquiétant : Une page, un espace, rien, à remplir.
Mais la page blanche te met en face d'un vide féroce. Te dépossède de ton travail.

Ce soir, la page blanche, c'est le mur du bar.

Il faudrait que je finisse par décider des nouvelles images pour ma résidence.
Tâche qui attend depuis 3 semaines un petit créneau de temps libre.

Je voudrais un truc inédit. Même si c'est en piochant dans des archives.

Et rien ne vient.
Terrible.
Cauchemardesque.

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5 février 2009

Au concert de Keziah Jones...

...l'atmosphère vibrait, le bassiste groovait, le batteur rythmait, Keziah nous transperçait de son regard, exhibait son corps de rêve, et les femmes avaient une lueur dans les yeux - lueur qui ne trompe pas sur la corrélation entre spectacle et variations hormonales...

Le Petit Brun Extra me chuchotte (ou pas, rappelez-vous que nous sommes en concert, et au premier rang) :

- Nan, mais quel mariole !

- Bah, je lui réponds. Il bouge bien, il est gaulé, il le sait et il l'entretient... et on le savait nous aussi en venant.

(sourire)

(le Petit Brun extra et moi on adore Keziah Jones, qui fait partie du top 10 musical de nuestra casa, mais je suis une femelle. Alors oui. Je souris. Devant ce torse nu, nerveux, glossy et en sueur...)

- Pfff, reprend-il, il est super bien gaulé et il joue super bien, moi j'aurais déjà des moignons à la place de ses mains...

(là je pense très fort à tomber en pâmoison avec une interjection de du genre ah keziaaaaah, mais je le dis pas parce que le Petit Brun Extra enchaîne avec un grand sourire)

- J'aimerais bien que tu ne te mettes pas à préférer ses tablettes de chocolat à mes tablettes de brioche !

- hu ? moi j'ai surtout remarqué ses baskets jaunes... (je mens à moitié - et le petit brun le sait - mais je ne vous dirai pas ce que je lui ai dit après dans le creux de l'oreille alors que nos corps ondulaient sur Where's life)

...

(quelques morceaux, riffs, et vibrations plus tard)

- Tu remarqueras que tu es quasiment le seul homme du premier rang..., lui dis-je.

- Ah oui, me répond-il, ça doit être mon côté féminin...

J'aime quand il parle comme ça.

28 janvier 2009

Là où ça fait mal

L'Autre n'est pas là.

Il y a un vide. Il y a un manque.
Nos journées n'ont pas le même contenu. Ni la même unité de lieu.
Alors pour meubler, on l'imagine, l'Autre.
Sa présence, son odeur, son contact.
On attend un signe. Pour se sentir vivant.

Et pourtant lorsqu'il vient - enfin - rien de se passe vraiment comme on l'avait imaginé.

Frustrés par trop d'absence. Etouffés par trop de présence .
On se déchire pour une bêtise.
On ne comprend pas. L'Autre, son humeur, ses besoins, ses envies.
On s'ignore par ignorance.
On se laisse submerger par l'urgence immédiate. On gère le quotidien.

Au lieu de se retrouver.

Alors on est en colère.
On part se réfugier ailleurs.
Dans le sommeil. Dans un bar. Dans un autre monde. Dans un travail. Dans une corvée.
A l'hôtel des Culs Tournés.

Où l'Autre n'est pas là.

27 janvier 2009

pompompom

"Il semblerait que le bonnet à gros pompon soit la mode chez les lycéens cette année..."

14 janvier 2009

Truc de ouf

"Oui, ça m'intéresse"

...

"Je peux te proposer ce mur . Tu en fais ce que tu veux jusqu'à cet été"

...

...

...

...

Et voilà, une conversation, un rendez-vous et boum, 6 mois de résidence dans un bar.
6 mois pour exposer ce que je veux quand je veux.

...

...

Aaaah j'ai la pression : c'est vertigineux. Et moi j'ai le vertige et peur du vide.

...

Je vais peut-être commencer par ça ? ou par ça ? ou par ça ? ou par un travail encore inachevé ?

12 janvier 2009

Tu crois que tu n'es plus capable ?

03

Il ne faut pas vouloir continuer pour de mauvaises raisons.
Il ne faut pas vouloir arrêter pour de mauvaises raisons.

Mes raisons d'arrêter sont mauvaises.
Mes raisons de continuer sont à moitié mauvaises, à moitié bonnes.

Enlevons les mauvaises raisons. Reste qu'il faut continuer. Que je le veux. Pour les bonnes raisons. Donc : continuer. Mais différemment.

Ouf.

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